giovedì 3 giugno 2010

Le Musée Correr


Le Musée Correr est le musée municipal de Venise, Italie. Il est situé en Piazza San Marco, en face à la basilique du même nom, et occupe une partie de l'aile Napoléonienne consacrée aux bâtiments de la bureaucratie (Procuratie) qui eux occupent trois-quarts de la place.
Histoire
Le Musée Correr doit son nom à Teodoro Correr (1750 - 1830), un magnat descendant d'une des plus anciennes familles vénitiennes, qui a légué en 1830 sa collection d'œuvres d'art à la ville de Venise. Le musée se trouve au deuxième étage dans la Nuova Procuratie conçue par Vincenzo Scamozzi. L'aile Napoléonienne a été construite après l'occupation française sur l'espace consacré jadis à la petite église de San Gimignano en face à la basilique byzantine de San Marco.
Collections
Le musée abrite des œuvres d'art, des documents, des objets et des cartes témoignant de l'histoire et de la vie quotidienne de Venise à travers les siècles. L'aile Napoléonienne est d'un somptueux style néoclassique et la pinacothèque renferme une remarquable collection d'œuvres d'Antonio Canova, de Vittore Carpaccio, de Giovanni Bellini et d'Antonello da Messina. Il conserve également six gros volumes contenant les esquisses des décors réalisés par Francesco Bagnara pour le théâtre de la Fenice.

Les Salles
SALLE N° 1- 2 PLANS ET VUES DE VENISE, GRAVURES
A gauche trône le portrait de Teodoro Correr , le fondateur du musée du même nom.En outre cette salle recèle des gravures illustrant des plans de la ville de Venise: leur vision comparée permet aux visiteurs d' observer les transformations de Venise au cours des siècles.

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SALLE N° 3 GALERIE CONSACREE A ANTONIO CANOVA
A l'intérieur de la galerie réservée au sculpteur néo-classique Antonio Canova sont à signaler des oeuvres aux sujets contrastants: Amour et Mort.D'un côté deux modèles de monuments funéraires en cyre et en bois, symbolisant la mort, de l'autre deux bustes de femmes en plâtre et en toile de fond un Cupidon ailé, symbolisant l'amour et la beauté.VESTALE TUCCIADemi-buste en plâtre de jeune fille au visage drapé, aux traits très réguliers et à l'expression délicate et pensive.
BUSTE SUR PIED DE SAFFO
Demi-buste en plâtre de jeune femme au visage tourné vers la gauche, cheveux bouclés relevés à la grecque, à l'expression éminemment sereine.
CUPIDON AILE
Cette statue, en marbre, représente Eros appuyé sur un tronc d'arbre avec son porte-flèches et son arc, ressemblant à un serpent.L'allure de l'adolescent laisse transparaître un rappel au monde classique cher à Antonio Canova.

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SALLE N°4 SALLE DU TRONE
Les fresques de cette salle sont des vestiges néo-classiques qui ornaient le Palais RoyalDes décorations de vastes dimensions tapissent le long des hautes parois. Les danseuses de Francesco Hayez (1817) sont d'une qualité remarquable.La pièce est décorée de meubles de la même époque: à noter les deux tables marquetées en marbre sous lesquelles sont disposées deux corbeilles de fruits, oeuvres de jeunesse de Antonio Canova.Dans les vitrines se trouvent d'autres oeuvres de Canova : les ébauches en argile et en cire entre lesquelles est à noter le célèbre groupe: Amour et Psyché.

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SALLE N°5 SALLE A MANGER
La salle à manger du Palais Royal a conservé toute son originalité décorative néo-classique.Sur le plafond est à signaler la fresque de Gian Battista Canal représentant l' Olympe.Aux murs, la décoration est inspirée des mois de l'année et des signes du Zodiaque; les petits médaillons dépeignent des rues de Venise et de Milan (capitales du Royaume Lombardo-Veneto) de Giovanni Borsato. Entre les fenêtres est placé le moulage en plâtre de la Venere Italica, Vénus symbole de la beauté italienne par Antonio Canova, oeuvre de l'auteur lui-même.Au centre de cette salle une table ronde du XIXe siècle, aux scènes mythologiques en biscuits de Sèvres, repose sur trois pieds en bronze en forme de Sphinx ailés.Sur des chevalets à voir deux tableaux de Antonio Canova, l'un représentant le portrait de Amedeo Svayer (antiquaire vénitien) et l'autre Amour et Psyché.

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SALLE N° 6 LE DOGE
Cette salle et la suivante sont consacrées au Doge, le Magistrat suprême et incarnation de la Sérénissime. A signaler, aux murs, sur des bancs à dossier en noyer du XVIIe siècle, des tableaux rappelant d'anciennes légendes et des fêtes suggestives se déroulant à Venise.La fête pour le couronnement de la dogaresse Morosina Morosini Grimani et Le débarquement à Venise de Catherine Cornaro (ex-reine de Chypre ), se font face.Entre les fenêtres un des plus vieux mythes sur la fondation de Venise, La légende du pêcheur, est représenté; il s' agit de la restitution au Doge de l' anneau obtenu par l' évangéliste St-Marc pendant une tempête en mer.Comme pendant, entre les fenêtres, à observer les deux portes d' orgue rappelant La vie du Doge Pietro Orseolo, qui décida d' abandonner sa charge pour se retirer dans un monastère dans les Pyrénées.Dans les vitrines, des objets liés à la vie du Doge, comme le rarissime Corno Dogale, bonnet de cérémonie des Doges, sont exposés.Dans une vitrine entre les deux fenêtres, la rarissime Veste da Corrucio; c'est-à-dire vêtement de deuil, que le Doge endossait pendant la célébration du vendredi Saint (la couleur rouge rappelle le sang du Christ), est à admirer.

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SALLE N°7 LE DOGE
Les tableaux accrochés aux murs rappellent quelques processions de Doges, de goût impérial-byzantin. La Procession du Cortège du Doge sur la Place St-Marc est alimentée d'une très belle xilographie de Matteo Pagan (copie à presser d'une incision sur bois) et de la toile au centre faite par Cesare Vecellio, cousin du Titien.A gauche à observer un cadre: Le Doge en visite à St-Zaccaria et un autre: La procession pour la fête du Rédempteur qui était célébrée chaque année pour commémorer la fin de l'épidémie de peste de 1576.Dans les vitrines de droite sont exposés des objets et des documents concernant l'élection du Doge: les Manine, petites mains, en bois doré utilisées pour compter les votes, les très significatives Promissioni dogali, c'est-à-dire les sermons du Doge, à l'occasion de sa proclamation.Dans la vitrine de gauche, sont exposées des Commissioni dogali, c' est-à-dire les prescriptions que le Doge donnait à ses ambassadeurs et à ses fonctionnaires.

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SALLE N° 8 BIBLIOTHEQUE DES TEATINI
Dans cette salle sont disposées des bibliothèques en noyer massif provenant du couvent des Teatini à Venise, dédié à Nicolò da Tolentino. Elles représentent un magnifique exemple d'ameublement du XVIIe siècle. A l'intérieur, des manuscrits rares et des volumes parus entre le début du XVIe siècle et du XVIIIe siècle sont pieusement conservés.Dans les vitrines, au centre de la salle, sont à noter des exemples de reliures en argent sculpté et en cuir doré.Un imposant lustre aux couleurs pastel du XVIIIe siècle réalisé par la verrerie de Murano de Giuseppe Briati illumine toute la salle, lui conférant une note de raffinement et de gaieté.

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SALLE N° 9 -10 SALLES DES COSTUMES
Les matériax exposés dans ces deux salles permettent une vision suggestive des aspects et des moments représentatifs et pittoresques de la vie officielle à Venise des XVIIe et XVIIIe siècles.A noter l'exceptionnelle collection de costumes honorifiques qui se réfèrent à la Haute Magistrature de la République: les 9 trésoriers du Grand Conseil élus à vie, les Procuratori di San Marco, à l'étole en velours découpée sur l'épaule et les sénateurs à la tunique rouge et ample, alors que la toge noire appartenait aux nobles sans aucune charge officielle.Les grands portraits aux murs représentent la célèbre famille Morosini et plus précisément le Doge Francesco dont, dans la salle n°22, un portrait à cheval est à noter.Dans la salle n°10, à signaler encore le double portrait du Doge Antonio Priuli et de son homonyme, procuratore, ainsi que le portrait du sénateur Angelo Memmo.

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SALLE N°11 NUMISMATIQUE
A l'intérieur de ce musée encore de nombreuses pièces de monnaies anciennes grecques et romaines, mais surtout vénitiennes sont exposées, dès origines à la chute de la République de Venise en 1797. A signaler la collection des Oselle, oeuvres des artisans de Venise et de l'île de Murano, médailles d'or et d'argent, ayant la même valeur que la monnaie. Elles étaient frappées à la main et données par le Doge aux nobles en souvenir de l'ancien don des canards sauvages, oiseaux de marécage.Sur le plancher se trouve un coffre en métal du XVIIIe siècle. Aux murs deux drapeaux sont exposés: un étendard du XVIIe siècle de galeazza, navire de guerre datant du XVe siècle en soie rouge et or aux armoiries du Doge Domenico Contarini et un drapeau à queue d'aronde à l'effigie de Sainte-Catherine.

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SALLE N° 12 BUCENTAURE
Le Bucentaure est un légendaire navire de cérémonie sur lequel le Doge et la Serenissima Signoria, à savoir les chefs des Quarante, de la Quarantia, et les six conseilleurs du Doge, un pour chacun des six quartiers, sestieri, qui composaient et qui composent encore la ville, se rendaient chaque année, le jour de l'Ascension, au port du Lido pour célébrer les épousailles entre le Doge et la mer: le Doge jetait un anneau d'or dans la mer, symbole de l'union parfaite entre la ville et la mer.De ce navire de cérémonie, plusieurs exemplaires furent construits, le dernier en 1728.Il mesurait 35 mètres de long et 7 mètres de large et il se déplaçait grâce à 168 rameurs. Le Bucentaure n'était utilisé que lorsqu'il faisait beau, vu la disproportion existant entre la petite partie de la coque immergée et les deux étages supérieurs.Le Bucentaure soustrait de ses éléments décoratifs, fut aussi armé de quelques canons pour défendre la lagune en 1797; et il fut aussi transformé en prison flottante. Il fut démoli définitivament en 1824. Dans la vitrine est exposée sa maquette. A noter en outre le grand feu de poupe et sur la parois est suspendu le drapeau en soie rouge à cinq pointes, lui aussi appartenant au Bucentaure.

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SALLE N°13 L'ARSENAL
La salle est consacrée à l'Arsenal, c'est-à-dire au très vaste complexe des chantiers et des bassins gérés par l' Etat, pour la construction et le maintien de la flotte de guerre et d'une grande partie de la flotte de commerce.Sur le mur de droite se trouve un plan fort rare de l'Arsenal (une aquerelle), lequel était un site protégé par le sècret militaire. Sur le mur de gauche, les tableaux représentant L'art des Marangoni, c'est-à-dire des artisans qui construisaient les bateaux et L'art des Calafati, des artisans qui assemblaient, vernissaient l'ensemble des bateaux.Les armoiries de ces deux confréries sont bien visibles.

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SALLE N°14 VENISE ET LA MER
Cette salle tire son nom de l'imposant Lion de St. Marc en bois, provenant de la basilique qui rappelle la vocation maritime de Venise qui doit sa propre célébrité et sa richesse à la mer, à travers l'établissement de comptoirs.A droite se trouve le cadre de la Bataille de Chioggia, une nouvelle évocation du XVIIIe siècle de la dure lotte entre Venise et Gênes pour la suprématie navale sur l'Adriatique durant le XIVe siècle. Sur le mur de gauche, se trouvent deux autres toiles avec déploiements des flottes vénitiennes et turques et également deux autres tableaux représentent l'affrontement naval au large des îles Curzolari, évoquant de nouveau la victorieuse guerre contre les Turcs qui a eu lieu dans les eaux de Lépante en 1571.Dans les vitrines, au centre, à noter des modèles de galères, des bateaux qui constituaient à partir du XVI e siècle, la force de la flotte militaire vénitienne et deux globes l'un de la terre et l'autre de la voûte céleste, datant de la fin du XVIe siècle.

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SALLE N°15 SALLE D'ARMES
Dans cette salle quelques modèles d'armes et d'armatures datant du XVIe siècle et du XVIIe siècle sont exposés. A noter parmi les armures, celle pour les soldats à la cuirasse ciselée et celle à la mode de Maximilien 1er de Habsbourg (1493-1519).Dans les vitrines quelques armes tranchantes d'une facture de grande valeur sont à noter.A signaler, d'autre part, une clef en fer du XVIe siècle cachant un mécanisme pour lancer des dards, ancienne arme de jet.

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SALLE N° 16: ARMES A FEU
Dans cette salle, une curiosité: à admirer des armes à feu provenant de toute l'Europe. La longeur des canons de certains fusils, la crosse en ivoire incrustée de représentation d'animaux sauvages, comme des lions et des cerfs, sont particulièrement remarquables.A noter également, une arme à feu à douze ouvertures, d'où sort le feu, appelé orgue datant du XVIIe siècle.

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SALLES N° 17-18: ARMURERIE MOROSINI
Dans cette salle, sont exposés des objets à la mémorie des exploits des actions extraordinaires sur la mer du Capitaine Francesco Morosini, le Péloponnésien (Doge de 1688 à 1694).Au centre de la salle est placé le très rare triple feu de la galère remontant au XVIIe siècle, qui se trouvait sur le navire de Francesco Morosini durant sa dernière expédition contre les Turcs.Aux murs sont déployés quelques drapeaux turcs, provenant des butins de guerre de la flotte vénitienne. A droite, sont à remarquer quelques petits canons de mer et de terre et, sur les murs sont accrochés sept tableaux, de Antonio Piazza, représentant différents moments de la carrière de Francesco Morosini. Dans la salle n° 18, dans la vitrine de droite, des armes blanches orientales et un modèle de casque turc sont exposés; le Kriss de Malabar au manche en ivoire est particulièrement précieux.Dans la vitrine de gauche l' Epée et l' Armet à la vénitienne, petit casque fermé, qui ornaient les armoiries de Francesco Morosini sont à signaler.Dans la vitrine des armes à feu italiennes et françaises, des armures, au centre, sont à noter.

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SALLES N°19, N°20, N°21, N°22: PETITES SALLES MOROSINI
Les salles n°19, n°20, n°21, n°22 en enfilade prolongent l'exposition d'armes à feu et tranchantes, collection personnelle toujours du Doge Francesco Morosini. Du point de vue de la décoration, l'extrême finesse de l'épée rappelant le calendrier gravé sur la lame et du très singulier Livre de prière qui renferme un petit pistolet, est à remarquer.

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SALLES N°45-46 PETITS BRONZES
Les petits bronzes exposés dans les vitrines de ces salles se réfèrent à la période allant de la fin du XVe siècle au début du XVIIIe siècle. Ce sont les oeuvres des plus importants sculpteurs de la Rennaissance à Venise. A signaler: le David de Bartolomeo Bellamo, le Satyre à la musette et la Lampe à huile en forme de satyre de Andrea Briosco.L' Apollon, le Jupiter foudroyant, Bacchus enfant de Jacopo Sansovino sont des exemples suggestifs du style Rennaissance à son apogée. Et encore la très célèbre porte-cochère représentant Neptune et les chevaux marins de Alessandro Vittoria; Mars et la Paix de Tiziano Aspetti et la Salière en forme de Neptune et Vénus au dauphin de Girolamo Campagna y sont exposés. Remarquables aussi des statuettes d'anges avec des instruments de la passion provenant de l'église San Lorenzo.

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SALLES N°48-49-50 : ARTS ET METIERS
Ces salles sont consacrées aux arts et métiers à Venise. Aux murs à noter des tableaux du XVIe et XVIIe siècles représentant les activités des confréries des métiers, à savoir les associations des artisans et des commerçants, fondées au Moyen-Age et qui ont survécu jusqu' à la chute de la Sérénissime (1797). Elles étaient contrôlées par l'Etat par le biais de deux magistratures: Ancienne Justice et Nouvelle Justice, Giustizia Vecchia e Giustizia Nuova.Parmi les objets exposés, à signaler des chaussures très intéressantes de l'époque. Elles ont des talonnettes en bois travaillé qui évitaient aux femmes de tacher leurs vêtements car les rues étaient en terre battue. Successivement, les talonnettes furent interdites excepté pour les prostituées de ce fait immédiatement identifiables.Les soies et les velours exposés témoignent des commerces florissants entre Venise et l'Orient. Mais aussi d'autres objets curieux comme le porte-perruques en bois décoré à la main et des petits peignes en tortue. Dans la salle suivante à signaler enfin les très remarquables panneaux sur cuir appelés Cuori d'oro, qui étaient des éléments de décoration.

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SALLES N° 52-53 JEUX ET PASSE-TEMPS DE SOCIETE
Les vénitiens ont toujours aimé les jeux de hasard, qu'ils pratiquaient dans les Ridotti, véritables maisons de jeux, lieux de rencontre de l' aristocratie vénitienne où, pour garder leur anonymat, ils étaient toujours masqués tout comme pour se protéger des regards indiscrets des créanciers, qui ne leur laissaient jamais de répit...A cause du décret du Grand Conseil, Maggior Consiglio, qui a imposé la fermeture de ces établissements, les joueurs se retrouvaient dans les auberges et dans les cafés, botteghe da caffè.Dans cette salle sont exposés quelques jeux, aussi bien des jeux populaires que des jeux d'élite de l'aristocratie des Ridotti comme les jeux de cartes et de dés, le Gioco dei biribissi, qui deviendra plus tard la Roulette, le Sbaraglino aujourd'hui connu sous le nom de Backgammon, le Gioco reale, la tombola, le jeu de tirage le plus répandu.Dans cette autre salle à voir aussi les jeux de patience, comme les puzzles, le Yoyo et le Kaleidoscope.Les autres jeux de société étaient pratiqués à l'air libre, comme les épreuves d'équilibre et d'agilité appelés Forces d'Hercule, Forze d'Ercole, de hautes pyramides d'hommes qui montaient sur une table laquelle étaient déjà placée sur des bancs ou des bateaux, embarcations à coque plate, si ces jeux étaient pratiqués sur eau.

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SALLE DE BAL
Cette vaste salle est un exemple raffiné de style Empire, décorée sur ses côtés de colonnes de Corynthe qui soutiennent la balustrade d'où l'orchestre entonnait les mélodies. Le plafond, mis en valeur par les chapiteaux dorés des colonnes, est orné d'une fresque représentant la Paix entourée de la Vertu et de Génies de l'Olympe. Le décor est enrichi grâce à des sculptures et des bas-reliefs, oeuvres de Antonio Canova.Parmi les sculptures, sont à remarquer: le célèbre groupe de Dédale et d'Icare, une des premières oeuvres de Antonio Canova où l'esprit du monde classique est déjà présent dans ses recherches.Les statues d'Orphée et d'Eurydice avec encore des influences de l'art baroque et l'ébauche en plâtre de Paride, pointillés par une série de clous, utilisés pour reporter les mesures exactes de l'oeuvre sur l'original en marbre.Le long de hautes parois à ne pas manquer d'admirer les bas-reliefs en plâtre représentant des scènes allégoriques ou tirés d'Homère. Ces oeuvres témoignent des diverses tentatives et des études sans répit de Antonio Canova.

El Museo Correr




El Museo Correr es uno de los museos más importantes de Venecia, donde se pueden encontrar grandes colecciones de arte del periodo comprendido entre los S. XIII y XVI. Està situado en la plaza de San Marcos, enfrente de la basílica homónima.

Se entra por el Ala Napoleónica de la Procuratie Nuove diseñado por Vincenzo Scamozzi, edificio burocrático que enmarca tres cuartos de la plaza.Este importante museo alberga valiosas obras de arte entre las que destacan famosas pinturas, monedas antiguas, lienzos, armas, equipamiento militar, y casi todo tipo de artefactos que hayan sobrevivido la Edad Media y el Renacimiento.

En el segundo nivel del Museo Correr encontrará 15 salones dedicados al “Risorgimento”, donde encontrará toda la información acerca de la historia de Venecia desde sus orígenes hasta 1866, año en que se une con Italia. Este museo es tan grande, que vale la pena contratar una visita guiada, disponible en diferentes idiomas, o comprar una buena guía del museo, para poder disfrutar a fondo de sus grandes obras.El museo tiene un fondo de arte, documentos, objetos antiguos y mapas que reflejan la historia y la vida de Venecia a lo largo de los siglos. El Ala Napoleónica tiene una suntuosa decoración neoclásica y alberga una notable colección de obras de Antonio Canova.


La colección
La colección, abierta al público a partir de 1836, se recogía en aquella época en el Palazio Correr que daba al Canal Grande en San Zandegolà. Las sucesivas donaciones y adquisiciones ampliaron las colecciones hasta tal punto que hubo que proceder a un nuevo emplazamiento en el "Fondaco dei Turchi", un cercano edificio dedicado a Museo y que se puede visitar desde 1887. El criterio de la nueva estructura, repartida en secciones que se refieren a los aspectos fundamentales de la vida social veneciana durante los siglos XVI y XVII, documenta la historia y la civilización veneciana, esquema que a fin de cuentas no ha cambiado tampoco en la organización actual. En 1922 el Museo se emplazaba en la actual sede en la Procuradurías Nuevas a las que se accede desde la plaza por medio de la escalera monumental del Ala Napoleónica.

Obras
Entre las obras más destacadas del Museo Correr de Venecia se encuentra una gran selección de la prolífica familia Bellini, como por ejemplo, la “Crucifixión”, el “Retrato del Doge Mocenico” y la "Transfiguración”. Entre otros artistas destacan varias obras de Lorenzo Lotto, “la Piedad” de Antonello Messina, y las “Dos Damas Venecianas” de Vittore Carpaccio.Dentro del museo, en la segunda planta se encuentra otro mini museo dedicado exclusivamente al “Risorgimento”, que repasa la historia de Venecia hasta su unificación con Italia en 1866. En este mismo lugar se encuentra la sala de los retratos, más bien conocida como "Quadreria". Aquí se pueden ver todas las pinturas ordenadas cronológicamente, lo que permite ver la forma en que ha ido evolucionando el arte de Venecia. De sus 15 salones, 5 están dedicados a contar la vida e historia de Daniele Manin y su rebelión contra los austriacos.

Destacan también obras como el Retrato del hombre del Gorro Rojo y las Dos Mujeres. También son importante la Piedad y Dédalo e Icaro.



martedì 1 giugno 2010

The Correr museum




The Museo Correr is the civic museum of Venice, located in the prominent Piazza San Marco, facing the basilica of the same name that it partially occupies, and is entered by way of the Napoleonic wing of the bureaucratic buildings, or Procuratie, framing three-quarters of the piazza. It offers an exciting itinerary to discover the Art and the History of Venice. Born of the collection donated to the city of Venice in 1830 by Teodoro Correr, the Museum has grown through later gifts, acquisitions and donations, which constitute the rich and varied heritage of the Venetian Civic Museums.The museum on the second floor flows into the Procuratie Nuova designed by Vincenzo Scamozzi. The Ala Napoleonica was built after the occupying French razed the small church of San Gimignano that faced the opulent Byzantine Basilica di San Marco.The museum holds art, documents, artifacts, and maps that chart the history and daily life of Venice across the centuries. The Napoleonic Wing has sumptuous Neoclassical decoration and houses a noteworthy collection of works by Antonio Canova.The museum also has shown one person exhibitions of contemporary artist such as Anselm Kieffer, Lucian Freud, Francis Bacon, Enzo Cucchi and Lawrence Carroll.

The Site -Napoleonic Wing
The design and initial building work on the Napoleonic Wing dates from the years when Venice was part of that Kingdom of Italy (1806-1814) of which Napoleon was sovereign and his stepson, Eugene de Beauharnais, was Viceroy.The site had previously been occupied by the Church of View of Piazza San Marco Towards the Ancient Church of San GeminianoEngraving- an ancient foundation that had been rebuilt in the mid sixteenth century by Jacopo Sansovino - and ran between the Procuratie Vecchie and Nuove, the two long arcades of buildings which extend the length of St. Mark’s Square and had housed the offices and residences of some of the most important political authorities of the Venetian Republic.Originally designed as a residence for the new sovereign, the Napoleonic Wing would only be finished in the middle of the nineteenth century, when Venice was under the rule of Austria; hence, it served as the official residence of the Hapsburg Court during its frequent visits to the city, and after would become the Venetian residence of the king of Italy.Complete with monumental double facade, atmospheric portico, ample staircase, and opulent Ballroom, the Napoleonic Wing was designed by the architects Giovanni Antonio Antolini, Giuseppe Soli and Lorenzo Santi. In the 1820s the latter would be responsible for the layout of the entire Royal Palace complex, which now occupied the Procuratie Nuove as far as the Biblioteca Marciana, part of the building that had once housed the Venetian Mint, and the grounds of what became known as the Giardinetto Reale.The Venetian painter Giuseppe Borsato worked on the decoration of the interiors, producing a personal and very careful interpretation of the Empire style, clearly influenced by the French architects and interior decorators Percier and Fontaine and the Biedermeier style that then prevailed in most of the major royal courts of Europe.The frescoed ceiling of the Main Staircase - showing The Glory of Neptune - was painted by Sebastiano Santi in 1837-38.The building has maintained many of the distinctive features of the Napoleonic and Hapsburg periods; neo-classical influence in architecture, decor, frescoes and furnishings make it an important record of the culture and style of a period. Here the refinements of French taste go together with an interest in the traditions of Italian art - an interest that had been reawakened by the archaeological discoveries made in the second half of the eighteenth century (above all, at Pompeii). The result is an ideal context for the display of this collection of works by Canova.However, the most important aspect of the Napoleonic Wing, which seems to set itself in deliberate contraposition to the old Doge’s Palace, is that this residence of kings and emperors was the expression of a desire to open up a new chapter in the history of Venice.

The Layout of the Museum
The Museum is laid out in various sections that offer a fascinating insight into the Art and History of Venice. The first section occupies the Napoleonic Wing itself, a nineteenth-century palace for kings and emperors; here the sumptuous Neo-classical Rooms house a noteworthy collection of works by the greatest sculptor of the age, Antonio Canova (1757-1822). Then, one passes into the Procuratie Nuove, which were designed by the architect Vincenzo Scamozzi (1552-1616) and once housed some of the most important civic authorities within the Republic of Venice. The spacious rooms now contain collections that document various aspects of Venetian History – from daily life to public instutions, from naval achievements to local festivities. Beyond these rooms begins the exhibition of the Art Collection, which continues on the second floor. The period covered ranges from the very earliest days of Venetian painting right up to the sixteenth century, with many of the works on display being incomparable masterpieces.

Sede del museo Correr



La sede
La raccolta ha sede dal 1922 in Piazza San Marco, negli spazi dell’Ala Napoleonica e di parte delle Procuratie Nuove.
La progettazione e l’inizio della realizzazione dell'Ala Napoleonica, che chiude Piazza San Marco di fronte alla basilica, risalgono agli anni in cui Venezia fa parte di quel Regno d’Italia (1806-1814) di cui Napoleone è il sovrano, viceré il figliastro Eugenio di Beauharnais.
Viene edificata nell’area che precedentemente comprendeva la chiesa di San Geminiano (assai antica ma riedificata a metà Cinquecento da Jacopo Sansovino) e, ai suoi lati, le prosecuzioni delle Procuratie Vecchie e Nuove, cioè delle due lunghissime fabbriche che si affacciano sulla Piazza e che avevano ospitato uffici e residenze di alcune delle maggiori cariche della Repubblica di Venezia.
Il nuovo edificio dovrebbe costituire la sede di rappresentanza dei nuovi sovrani, ma l’impresa - più complicata del previsto- avrà termine solo a metà Ottocento; ospita quindi, sotto la dominazione austriaca, anche la Corte Asburgica nelle frequenti visite a Venezia e le rappresentanze politiche, militari e diplomatiche del Lombardo-Veneto di cui Venezia, assieme a Milano, è all'epoca la capitale.
L'Ala Napoleonica, con la doppia facciata monumentale, il suggestivo portico - dov'è oggi l'entrata del Museo -, l'arioso Scalone, la ricca Sala da Ballo, viene progettata dagli architetti G. A. Antolini, Giuseppe Soli e Lorenzo Santi. Quest'ultimo nel terzo decennio dell'Ottocento sistema e ordina tutto il complesso del Palazzo Reale che si espandeva anche lungo le Procuratie Nuove, fino alla Libreria Marciana, a parte dell’edificio della Zecca, al Giardinetto Reale.
Il pittore veneziano Giuseppe Borsato imposta il decoro degli ambienti secondo una personale e attenta rilettura dello stile Impero, sotto l'influenza degli architetti e arredatori francesi Percier e Fontaine e dello stile Biedermeier, che all’epoca si va imponendo nelle principali corti europee.
L'affresco a soffitto sullo Scalone d'ingresso che raffigura la Gloria di Nettuno è di Sebastiano Santi (1837-1838).
L’edificio conserva quindi ancora molti dei tratti distintivi dell’età di Bonaparte e di quella, subito successiva, degli Asburgo: architettura e decorazioni affreschi e arredo di gusto neoclassico danno una testimonianza importante della cultura e dei linguaggi di un’epoca. Soprattutto, però, essa attesta, quasi in contrapposizione con l’antico Palazzo dei Dogi, la volontà di rifondare una nuova stagione della storia di Venezia, emblematicamente rappresentata da questa moderna reggia di re e imperatori.Le Sale Neoclassiche e Antonio CanovaSalendo lungo il sontuoso scalone si accede innanzitutto all’Ala napoleonica del Museo Correr.Si entra nell’elegante antisala, che ospita l’area di accoglienza del museo e che un recente restauro ha riportato a tutto lo splendore degli ornati neoclassici. Da qui si passa alla galleria o loggia napoleonica.Per il decoro e l’arredo questa prima parte del Museo è una testimonianza assai significativa dell’arte neoclassica, attenta alle raffinatezze del gusto francese ma fedele alle tradizioni dell’arte italiana.Il Salone da BalloQuesto ambiente sontuoso e ricco, quasi fiabesco, unico per ampiezza e raffinatezza del decoro in stile Impero, venne progettato da Lorenzo Santi e decorato da Giuseppe Borsato. I lati brevi della sala sono conclusi da logge concepite per accogliere l’orchestra.Al centro del soffitto l’affresco con La Pace circondata da Virtù e Geni dell'Olimpo allude alla restaurazione asburgica dopo le vicende napoleoniche.In fondo alla sala, due sculture in pietra di Vicenza di Antonio Canova raffigurano Orfeo ed Euridice, che denotano la sensibilità del giovanissimo artista legata ancora al gusto tardo barocco.

Le sale del museo

Galleria o Loggia napoleonica
Questa galleria o loggia napoleonica, caratterizzata dalle ampie finestre su Piazza San Marco, è ricca di decorazioni d’ispirazione antiquaria a grottesche e a motivi pompeiani. Lungo tutta la galleria, si trovano esposti a parete importanti gessi di Antonio Canova: un Autoritratto, calco antico della scultura eseguita dall’artista nel 1812 e conservata a Possagno; i bassorilievi - mai tradotti in marmo - con scene dai poemi omerici, dall’Eneide di Virgilio, dal Fedone di Platone - databili tra il 1787 e il 1792 - e figurazioni allegoriche. Opere giovanili dell’artista sono i due Cesti di frutta, già di proprietà della famiglia Farsetti, mentre il tema della bellezza e dell’amore, quello per cui l’opera di Canova è più nota e imitata, è qui rappresentato dai calchi in gesso delle due Erme di Saffo e della Vestale Tuccia. Nel piccolo corridoio sono conservati anche i modelli realizzati dall’artista per due monumenti funerari: quello a Tiziano, idea successivamente utilizzata dallo scultore per il monumento a Maria Cristina d’Austria a Vienna e adottato, dopo la morte di Canova, per il suo cenotafio nella chiesa dei Frari a Venezia e quello con parti in cera, mai realizzato, per il Monumento a Francesco Pesaro, Procuratore di San Marco e ultimo bibliotecario della Repubbica.

Sala del Trono
La decorazione della sala è opera di vari artisti: a Giuseppe Borsato si deve la decorazione d’ornato, a Giambattista Canal spettano le lunette a fondo oro con scene mitologiche (1811 ca.), mentre gli affreschi alle pareti, staccati e montati su pannelli, sono resti della decorazione neoclassica che ornava gran parte della Reggia. Le due sovrapporte e le due grandi decorazioni verticali con Danzatrici e scene mitologiche, sono raffinate opere giovanili del veneziano Francesco Hayez (1817), direttore a Brera dal 1850, destinato a immensa fortuna nella pittura storica e nel ritratto.Accanto agli affreschi e ai mobili neoclassici, a dominare qui è ancora la figura di Antonio Canova, con un Amorino alato, calco in gesso del marmo scolpito per il principe russo Jusupov tra il 1793 e il 1797 e, soprattutto, con il celebre gruppo di Dedalo ed Icaro (1778-79), capolavoro della giovinezza dell’artista, proveniente da Palazzo Pisani. Le due figure, scolpite in marmo dal Canova poco più che ventenne, sembrano raccogliere, con straordinaria genialità d’invenzione, suggestioni antiquarie dal mondo classico miste a un naturalismo spinto e maturo: il padre col volto contratto sta fissando le ali, formate da penne tenute insieme con la cera, alle braccia del ragazzo che lo asseconda con fiducia, pregustando la gioia del volo.

Sala da Pranzo
In questa, che era la sala da pranzo della Reggia, è conservata integralmente l’originaria decorazione neoclassica.L’affresco a soffitto raffigurante L’Olimpo, è opera di Giovanni Carlo Bevilacqua; alle pareti tra monocromi grigi su fondo oro, piccoli tondi con i Mesi dell’anno e i Segni zodiacali; nella fascia inferiore, tondi con Vedute delle capitali del Lombardo-Veneto. Il ricco e raffinato mobilio originale proviene in gran parte dalla Reggia di Maria Luisa d’Austria a Parma. Il tavolo è opera francese del XIX secolo con i bronzi di Feuchères; sul piano, scene allegoriche e mitologiche con al centro il Giudizio di Paride.A cavalletto, due opere da sempre attribuite ad Antonio Canova pittore: il raffinato, incompiuto Ritratto di Amedeo Svajer, noto antiquario veneziano, dipinto che risente dell’influsso della ritrattistica inglese e tra le finestre è un calco in gesso della Venere Italica, sempre di Canova, conservata alla Galleria Palatina di Firenze.Nelle vetrine sono esposti alcuni bozzetti in creta (fra cui Ettore ) che documentano come Canova fissava, con sorprendenti rapidità e animazione, le prime intuizioni delle opere che lo avrebbero reso famoso in tutto il mondo.

Civiltà Veneziana
Concluso il percorso neoclassico, il primo piano del museo propone, lungo venti sale, un interessante itinerario alla scoperta della storia e della civiltà della Repubblica di Venezia, organizzato per temi: il doge, il mare, le armi, la vita quotidiana, i mestieri, le feste, i giochi della città.

Sala dei dossali
Il DogeQuesta sala e quella successiva sono dedicate alla figura del Doge, simbolo e incarnazione dello Stato veneziano e, al tempo stesso, "primus inter pares" fra le magistrature con responsabilità di governo. I dipinti alle pareti rievocano antiche leggende e documentano suggestive feste in città: uno dei più antichi miti legati alla fondazione di Venezia è, ad esempio, la Leggenda del Pescatore che riconsegna al Doge l'anello avuto da San Marco durante un fortunale in mare, raffigurato da un olio di Gian Antonio Guardi, copia dell'originale di Paris Bordone oggi alle Gallerie dell'Accademia di Venezia. Sopra i dossali seicenteschi, due grandi teleri di gusto manierista ricostruiscono momenti suggestivi di grandiose feste, organizzate in occasione di particolari avvenimenti: Lo sbarco a S. Marco della dogaressa Morosina Morosini Grimani (1597 - 1606) di Andrea Michieli detto il Vicentino (1544 ca. – 1619 ca.), La partenza del Bucintoro da S. Nicolò del Lido il giorno dell'Ascensione di Girolamo Pilotti (1579 ca. - 1639).A cavalletto, a destra della vetrina, di Lazzaro Bastiani (1425 ca.-1512), è il celebre ritratto di Francesco Foscari, grande "doge guerriero" attivamente impegnato nell'espansione militare terrestre oltre che marittima di Venezia. Opposto, sempre a cavalletto, un'altra opera del Bastiani, I dogi Antonio Venier e Michele Steno (1577). Nelle vetrine a parete sono esposti oggetti di epoche diverse legati alla figura del Doge, tra cui un rarissimo Corno dogale quattrocentesco; l'Urna cinquecentesca in legno dorato, il Cappello in paglia offerto ogni anno al Doge nella chiesa di S. Maria Formosa e il Canestro in paglia che le monache di S. Zaccaria donavano al Doge il giorno di Pasqua. Il Frammento di arazzo con ritratto dogale è parte del paliotto che veniva donato dopo l'elezione dal Doge alla Basilica di S. Marco. Sulla parete centrale, sopra le vetrine, si trovano due grandi tele di Giovanni da Asola (1512 -1531) raffiguranti San Benedetto con due monaci.

Le Magistrature
In queste sale sono esposti alle pareti i ritratti di alcune personalità della nobiltà veneziana nelle vesti tradizionali e rituali delle più alte magistrature della Repubblica. Tra questi i Senatori e i Procuratori di S. Marco - con stola di velluto controtagliato sulla spalla - seconda carica pubblica dopo il Doge. L'austera signorilità, l'eleganza sobria ma solenne di queste vesti ufficiali ben assolvono alla funzione di sottolineare la dignità e il decoro delle cariche di governo e il carattere di servizio prestato alla collettività nell'assolvere con onore agli incarichi pubblici. Si segnala il severo Ritratto del Bailo Giovanni Emo attribuito a Pietro Uberti (1671 - 1726). Il bailo, l'ambasciatore veneziano a Costantinopoli, veniva eletto dal Senato ed aveva una posizione di grande potere in quanto era governatore locale, funzionario commerciale e doveva tenere i contatti con il potere politico locale. Segue il Ritratto di Vincenzo Querini di Bartolomeo Nazzari (1699 - 1750).

Venezia e il Mare
La naturale vocazione al mare e la fortunata posizione geografica tra Oriente e Occidente consentirono a Venezia di raggiungere nell’Adriatico e nel Mediterraneo Orientale una posizione di egemonia, conquistata con l’abilità nel commercio e difesa con la forza delle armi.Nella flotta la chiave del successo: rapida e ben organizzata in una strategica rete di capisaldi a terra sui percorsi delle rotte abituali, segnava con la propria presenza l’espansione militare della Serenissima (Stato da Mar) e proteggeva la penetrazione economica della marina mercantile in un vasto e continuo pattugliamento delle acque.Nelle galere lo strumento delle vittorie: armate con remi e vela latina, erano in grado di attraversare tutto l’Adriatico in pochi giorni; imbarcavano leggere ma estremamente efficaci bocche da fuoco, e a prua un temutissimo rostro. L’equipaggio, che contava fino a 150 uomini, era reclutato e assoldato nei domini della Repubblica e, in casi estremi, anche tra i reclusi delle prigioni (Galeotti), in cambio dell’abolizione della pena. Fino a quando la supremazia tra le potenze marinare europee coincise con l’egemonia sul Mediterraneo, le galere veneziane furono temute protagoniste del Mare. Cedettero la loro posizione solo dopo lo sviluppo delle marinerie e delle potenze atlantiche e nello scontro logorante contro l’espansione dell’Impero Ottomano.La sala espone modelli di galere, strumenti originali di navigazione e della vita di bordo e, sulle pareti, dipinti evocativi di grandi battaglie navali veneziane contro i Turchi.
Al centro della sala due modelli di galera e strumenti originali di navigazione e della vita di bordo.I due dipinti nella parete di fondo raffiguranti Scontri navali presso le isole Curzolari, ricordano un episodio della battaglia di Lepanto (1571), combattuta contro i Turchi per il dominio dell’Isola di Cipro e del Mediterraneo, dalla flotta veneziana unita a quella pontificia di Pio V e a quella spagnola di Filippo II. Celebrata come una grande vittoria della cristianità, segnò in effetti l’inizio del lento ma inarrestabile declino della potenza veneziana: solo due anni dopo, la pace firmata nel 1573 tra la Serenissima e i Turchi concesse a questi ultimi Cipro in cambio della ripresa dei commerci tra Venezia e il Levante. Nelle due pareti laterali due grandi quadri del XVII secolo, con Schieramenti delle flotte veneziane e turche. Sulla parete di sinistra è illustrata la battaglia nel canale di Metelino (Mitilìni, Lesvos) dell’8 settembre 1690, fra i vascelli veneti (Dolfin) e la flotta ottomana, con la nave di Dolfin, Redentore, attaccata dalle galere turche. La parete di destra ospita, invece, la battaglia del 20 settembre 1698 nelle acque di Metelino, fra i vascelli veneti (Dolfin) e quelli ottomani (Mezzomorto), con la nave Aquila mentre muove in soccorso della nave Rizzo d’Oro di Dolfin, immobilizzata e circondata dai nemici.Il ritratto seicentesco sulla parete sinistra, infine, si riferisce a Jacopo da Riva, Capitano da Mar della flotta veneziana, che sostenne l’ennesimo scontro contro i Turchi presso i Dardanelli (1646).

L'Arsenale
La sala è dedicata all'Arsenale, il vastissimo complesso di cantieri e di bacini direttamente e industrialmente gestito dallo Stato sia per la costruzione e il mantenimento della flotta bellica, come di gran parte di quella commerciale.La pianta acquarellata dell'Arsenale, opera seicentesca di Antonio di Natale, è un raro esempio di "veduta" dell'area cantieristica veneziana, solitamente protetta da assoluta riservatezza e da segreto militare.Curiose le due incisioni con vedute della porta dell’Arsenale di Michele Marieschi (1740) e di Giacomo Franco (1596) dove si vede l’uscita degli arsenalotti dal luogo di lavoro.I dipinti raffiguranti l'Arte dei marangoni (falegnami) e l'Arte dei calafati sono le insegne delle più importanti maestranze che, organizzate in corporazioni, lavoravano all'interno dell'Arsenale.Di Alessandro Longhi (1733-1813) è il bel ritratto di Angelo Memmo IV in veste di Capitano da Mar, la più alta carica della flotta militare veneziana.Nelle vetrine, modelli lignei per la costruzione delle navi e rari originali strumenti per la navigazione.
Sotto l’ala del leone di San Marco - è qui esposto l’imponente leone marciano in legno (sec. XVII)proveniente da una delle cantorie della Basilica di San Marco - la Città si è espansa con uno sviluppo ininterrotto dai primi nuclei urbani di Rialto verso le aree perimetrali ai limiti della laguna, mantenendo sempre un’attenzione rigorosa ed efficiente alla sua salvaguardia e punendo con straordinario vigore ogni abuso. E appunto lo sviluppo urbanistico di Venezia in diversi periodi è qui documentato attraverso piante e vedute.Poche città dispongono infatti di un repertorio cartografico come quello veneziano, che si sviluppa con ricchezza e coerenza nell’arco di cinque secoli.Capolavoro assoluto della cartografia veneziana è la celebre Veduta di Venezia a volo d’uccello di Jacopo de’ Barbari (1470?- ante 1516) datata MD. Sulla parete di destra ne è l’esemplare appartenuto a Teodoro Correr. Di quest’opera straordinaria, realizzata su sei fogli, sono esposte, al secondo piano, le matrici originali in legno e un’ulteriore stampa.La xilografia qui presente è il primo stato della veduta, in cui il campanile di San Marco – danneggiato nel 1489 da un fulmine - ha ancora una copertura provvisoria in tegole.Venezia, ritratta da un punto d’osservazione molto alto, “a volo d’uccello”, è ripresa da sud con in primo piano una parte dellaGiudecca e l’isola di San Giorgio. Sullo sfondo, oltre alle isole della laguna settentrionale, il profilo delle prealpi con SERAVAL a indicare il passo che conduceva al nord.Dal tessuto urbano emergono le architetture più fortemente rappresentative - l’area marciana centro del potere politico della città, le basiliche dei Frari e dei SS. Giovanni e Paolo, le facciate dei palazzi in Canal Grande, l’Arsenale - ma insieme appaiono, riprodotti meticolosamente in tutta la città, numerosissimi dettagli che ne fanno un documento di estrema rilevanza per la conoscenza dell’impianto urbano e l’unica testimonianza visiva della Venezia cinquecentesca nella sua interezza.La presenza inoltre di Mercurio e di Nettuno, la grande quantità di navi in bacino e il brulicare di barche in Canal Grande, sottolineano un intento celebrativo dell’opera.Nella parete di fronte, la veduta di Gian Battista Arzenti (attivo tra il 1590 e il 1625) e la pianta prospettica di Joseph Heintz il Giovane (1600 ca - post 1678) della metà del secolo.A fianco del de’ Barbari, è invece il curioso dipinto settecentesco con I Natali di Venezia, in una ricostruzione fantastica: l’articolata raffigurazione della città in pianta - in cui ciascun punto notevole è contrassegnato da un numero - è accompagnata, nella fascia inferiore,da tre ordini di personaggi - anch’essi contrassegnati - e da una legenda descrittiva.Sia questi dipinti che la pianta a stampa consentono di valutare le trasformazioni subite dalla città per forma ed estensione in diversi secoli della sua storia e di apprezzare altresì come essa sia giunta a noi in termini sostanzialmente integri, nonostante il continuo lavorio di assestamento e di aggiornamento architettonico ed urbanistico, certoinfittitosi nell’Otto e nel Novecento con le grandi opere di interramento di ampie zone paludose nelle aree periferiche della città e la costruzionedel ponte translagunare.Al centro della sala due globi, celeste e terrestre, pezzi rari della vastaproduzione del cartografo veneziano Vincenzo Coronelli (1650-1718)frate francescano, cosmografo ufficiale della Repubblica di Venezia, che visse e operò nel convento dei Frari.

L’Armeria Correr
Prima sala:
Inizia in questa sala la sezione dedicata alla Venezia in guerra, alle sue imprese e alla sua potenza militare, con la raccolta di armi italiane ed europee provenienti dal ricco fondo Correr.Sono esposte armature dei secoli XVI e XVII e armi bianche, da botta e da taglio, dei secoli XIV, XV, XVI.Fra le armature, notevole quella da nave con corazza incisa e la mezza armatura da uomo d'arme alla “massimiliana” con punzone di Norinberga; interessante, invece, per quanto riguarda l'organizzazione militare del territorio veneto di Terraferma, l'armatura da munizione seicentesca con la scritta TER. VIC.NO (Territorio Vicentino).Fra le armi da taglio, esposte nelle vetrine, pregevolissima la guarnitura da caccia formata da tre coltelli e astuccio recante lo stemma di Boemia, con il punzone (una freccia d'oro incastonata nella lama) di Hans Sumersperger (attivo 1492-1498), armaiolo di Massimiliano I° d'Asburgo. Notevoli anche le due cinquedee cinquecentesche (stelo a lama triangolare) con stemma Morosini e Loredan. Curiosa la chiave in ferro del XVI secolo che nasconde un meccanismo atto a scagliare dardi, probabilmente avvelenati.Fra le armi da botta, particolarmente interessante il martello d'arme con lo stemma dei Carraresi di Padova databile al 1380 circa.
Seconda sala:
Continua in questa sala l’esposizione dell’Armeria Correr. Alle pareti sono collocati alcuni falcioni da parata di fabbrica veneziana del tardo Cinquecento.Nella vetrina sono conservati rari esemplari di armi da fuoco, corte e lunghe, europee e turche.Notevole la coppia di pistole bresciane a ruota autocaricantesi databili al 1640 circa e la piccola pistola bresciana, di squisita fattura, con canna firmata LAZARINO COMINAZO, databile al 1670 circa.Molto interessante, dal punto di vista tecnico, un archibugio a vento (ad aria compressa) del XVI secolo, con lo stantuffo di carica celato nel calcio, dove il meccanismo a ruota ha solo funzione decorativa.Da notare anche la pistola a ruota interna di fabbricazione tedesca (fine XVI sec.) con decorazioni in osso inciso con scene di caccia, animali e motivi floreali.A terra, una macchina a dodici bocche da fuoco, detta organo, del XVII secolo.

Il Bucintoro
Il Bucintoro è la mitica nave su cui il Doge e la Signoria si recavano ogni anno all'Ascensione nel porto del Lido per celebrare il singolare rito dello sposalizio tra Venezia ed il Mare.Si fabbricarono, sin dai tempi più antichi, vari esemplari del Bucintoro. L’ultimo fu realizzato tra il 1722 e il 1728, sotto la direzione dell'ingegnere navale Michele Stefano Conti. Misurava 35 metri di lunghezza e 7 di larghezza ed era mosso da 168 rematori.Nel 1797 il Bucintoro, privato dell'apparato decorativo, fu armato di cannoni e destinato alla difesa della laguna. Successivamente venne trasformato in carcere galleggiante e infine demolito nel 1824.La sala documenta lo splendore di questa imbarcazione, attraverso incisioni, dipinti e alcuni notevoli Frammenti in legno doratodell'apparato decorativo dell’ultimo Bucintoro, opera di Antonio Corradini (1729) e della sua bottega.Segue il dipinto l'Imbarco sul Bucintoro della Dogaressa Morosina Morosini Grimani (pittore veneto del sec. XVII) al suo palazzo sul Canal Grande a S.Luca; si noti sulla parete destra del dipinto il "teatro del mondo", padiglione galleggiante utilizzato per le festeUn busto in terracotta dipinta, infine, raffigura l'Ammiraglio Francesco Duodo, opera di Alessandro Vittoria (1525-1608).

Le Feste
Le grandi scene di vita veneziana, esposte a parete, sono dovute al pittore tedesco, ma attivo in Venezia alla metà del Seicento, Joseph Heinz il Giovane. Si tratta di eventi festosi, occasioni di cerimonia in differenti scenari urbani resi dal’artista con grande vivacità e partecipazione.L'ingresso del Patriarca Federico Corner a S. Pietro di Castello avviene tra miriadi di gondole e di lussuose "bissone", le tradizionali barche "da parada" veneziane. La Chiesa di S. Pietro, nel sestiere di Castello, è stata sede della cattedra patriarcale fino al tempo di Napoleone allorché la Basilica di S. Marco subentrò in tale funzione e la stessa abitazione del Patriarca di Venezia si trasferì nel nuovo Palazzo Patriarcale nella Piazzetta dei Leoncini.Il “fresco” nel canale di Murano è il tradizionale corso di barche addobbate che si teneva nel giorno dell'Ascensione. Sullo sfondo del dipinto si notano l'Abbazia di S.Cipríano (a destra) e la chiesa di S.Stefano (al centro), demolite nell’'Ottocento. La caccia ai tori in campo San Polo presenta un divertimento popolare che si teneva in vari campi della Città durante il periodo di Carnevale. I tori venivano lasciati liberi tra la gente o tenuti per le corna da robuste funi mentre cani mastini, appositamente addestrati, vi si avventavano contro mordendo loro le orecchie. Le bestie alla fine, esauste e sanguinanti, venivano decapitate con un enorme spadone impugnato a due mani. La stessa festa veniva offerta dai becheri (macellai) al Doge, alla sua famiglia e ai dignitari l'ultima domenica di Carnevale nel cortile di Palazzo Ducale.

Arti e Mestieri
Quattro salette sono dedicate alle Arti veneziane, corporazioni di mestiere alle quali bisognava necessariamente essere iscritti per esercitare qualsiasi tipo di attività artigianale e commerciale.Queste consorterie, nate durante il Medioevo, a Venezia rimasero in vita fino alla caduta della Repubblica. Ognuna di esse aveva un regolamento interno con norme precise, le “mariègole” ed era soggetta allo stretto controllo statale attraverso la magistratura della Giustizia Vecchia, con sede nel Palazzo dei Camerlènghi, a Rialto. Le insegne che si trovano in questa sala provengono proprio da questo palazzo e servivano probabilmente da segnale per appendere gli avvisi riguardanti norme, tasse, ed altre comunicazioni relative a ciascuna corporazione. Quelle su tavola, più antiche (XVI°-XVII° secolo) mantengono una certa uniformità compositiva: nella parte superiore gli stemmi dei magistrati della Giustizia Vecchia, in quella inferiore una raffigurazione inerente l'attività dell'arte; quelle su tela sono tutte settecentesche e rivelano più ampia libertà di rappresentazione.Nelle vetrine sono esposti vari oggetti, esempi della produzione artigianale veneziana, tra cui curiose calzature da donna prodotte dai caleghèri, molto alti per non sporcarsi sulle strade fangose; bello anche il portaparrucche in legno dipinto, dell’arte dei Petteneri (parrucchieri).Due salette sono dedicate in particolare all’arte dei Dipintori, con preziosi e rari Cuoridoro, grandi pannelli di cuoio impresso e dipinto, usati per arredo e tappezzeria. Nella successiva dedicata all’arte dei Tajapiera, gli scultori, pregiati esempi di stemmi familiari in pietra d’Istria, leoni in “moleca”, l’urna per le denunce segrete e l’Altarolo del Traghetto della Maddalena, d’arte lombardesca.

Giochi e intrattenimenti di Società
Le ultime sale di questo percorso sono dedicate ai giochi, sia a quelli popolari che si praticavano all'aperto, generalmente durante il Carnevale (raffigurati in dipinti), sia a quelli nobiliari che si svolgevano al chiuso nei "Ridotti", vere e proprie case da gioco, ritrovi dell'aristocrazia veneziana, di cui le vetrine espongono interessanti “strumenti”.Prova di equilibrio e agilità si dimostrava in quegli esercizi chiamati Forze d'Ercole, con alte piramidi di uomini che si alzavano sopra un tavolato montato su panche, se il gioco veniva fatto a terra, o su barche piatte (peate), se veniva fatto sull'acqua.Coraggio e forza fisica esprimevano le fazioni rivali delle due contrade cittadine dei Castellani (abitanti di Castello, San Marco, Dorsoduro) e dei Nicolotti (abitanti di San Polo, Cannaregio, Santa Croce) che si affrontavano sopra i ponti nella Guerra dei pugni.Nelle vetrine sono esposti alcuni giochi, la maggior parte d'azzardo, praticati soprattutto dai nobili: oltre ai numerosi giochi di carte e di dadi, molto diffusi erano il Biribissi, la cui struttura sarà successivamente assimilata alla Roulette, lo Sbaraglino (oggi conosciuto con il nome inglese di Backgammon) e il Gioco Reale, a estrazione, assai diffuso nel XVIII secolo in città, fino all’interessante serie di mazzi di carte a cui spesso si affidava il compito di insegnare la storia, la geografia, l'araldica o la Bibbia.Alle pareti si trovano dipinti raffiguranti i vincitori delle regate.

Bronzetti Rinascimentali
Il bronzetto é un genere d’arte a sè stante e autonomo rispetto al bronzo di grandi dimensioni, caratterizzato da grande attenzione al modellato e alla resa delle superfici, oltre che dall’ampio uso di lacche e patine.I bronzetti ebbero grande diffusione e fortuna in epoca rinascimentale: molti artisti ne alternarono la creazione con quella di bronzi monumentali e Padova e Venezia divennero i centri in cui questa nuova attività artistica si sviluppò maggiormente.
I bronzetti nell'Italia settentrionale tra la fine del XV e gli inizi del XVI secolo: Venezia e PadovaNella sala 19 la produzione veneziana rinascimentale è esemplificata nella Venere diademata e nel Busto di donna, ispirati ad un gusto classicistico colto e raffinato. Maggiore fu però l'importanza di Padova per la storia del bronzetto, riconducibile alla presenza nel centro veneto di Donatello, il cui allievo, Bartolomeo Bellano (1434 c.-1496/97), è autore del Davide qui esposto.I maggiori risultati vennero conseguiti da Andrea Briosco detto il Riccio (1470/75-1532), la cui produzione in questo campo è assai vasta e i cui soggetti sono legati a un mondo particolarissimo, umano e animale, umano e mitologico. Nell’orbita del Riccio rientrano anche i bronzetti di Severo da Ravenna, attivo in Padova nel primo ’500, la cui produzione di gusto naturalistico e grottesco è rappresentata soprattutto da draghi e da altre figure di animali fantastici. Vivaci sono inoltre i bronzetti ottenuti con il calco dal vero di animali, come le Lucertole in lotta .