giovedì 3 giugno 2010

Le Musée Correr


Le Musée Correr est le musée municipal de Venise, Italie. Il est situé en Piazza San Marco, en face à la basilique du même nom, et occupe une partie de l'aile Napoléonienne consacrée aux bâtiments de la bureaucratie (Procuratie) qui eux occupent trois-quarts de la place.
Histoire
Le Musée Correr doit son nom à Teodoro Correr (1750 - 1830), un magnat descendant d'une des plus anciennes familles vénitiennes, qui a légué en 1830 sa collection d'œuvres d'art à la ville de Venise. Le musée se trouve au deuxième étage dans la Nuova Procuratie conçue par Vincenzo Scamozzi. L'aile Napoléonienne a été construite après l'occupation française sur l'espace consacré jadis à la petite église de San Gimignano en face à la basilique byzantine de San Marco.
Collections
Le musée abrite des œuvres d'art, des documents, des objets et des cartes témoignant de l'histoire et de la vie quotidienne de Venise à travers les siècles. L'aile Napoléonienne est d'un somptueux style néoclassique et la pinacothèque renferme une remarquable collection d'œuvres d'Antonio Canova, de Vittore Carpaccio, de Giovanni Bellini et d'Antonello da Messina. Il conserve également six gros volumes contenant les esquisses des décors réalisés par Francesco Bagnara pour le théâtre de la Fenice.

Les Salles
SALLE N° 1- 2 PLANS ET VUES DE VENISE, GRAVURES
A gauche trône le portrait de Teodoro Correr , le fondateur du musée du même nom.En outre cette salle recèle des gravures illustrant des plans de la ville de Venise: leur vision comparée permet aux visiteurs d' observer les transformations de Venise au cours des siècles.

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SALLE N° 3 GALERIE CONSACREE A ANTONIO CANOVA
A l'intérieur de la galerie réservée au sculpteur néo-classique Antonio Canova sont à signaler des oeuvres aux sujets contrastants: Amour et Mort.D'un côté deux modèles de monuments funéraires en cyre et en bois, symbolisant la mort, de l'autre deux bustes de femmes en plâtre et en toile de fond un Cupidon ailé, symbolisant l'amour et la beauté.VESTALE TUCCIADemi-buste en plâtre de jeune fille au visage drapé, aux traits très réguliers et à l'expression délicate et pensive.
BUSTE SUR PIED DE SAFFO
Demi-buste en plâtre de jeune femme au visage tourné vers la gauche, cheveux bouclés relevés à la grecque, à l'expression éminemment sereine.
CUPIDON AILE
Cette statue, en marbre, représente Eros appuyé sur un tronc d'arbre avec son porte-flèches et son arc, ressemblant à un serpent.L'allure de l'adolescent laisse transparaître un rappel au monde classique cher à Antonio Canova.

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SALLE N°4 SALLE DU TRONE
Les fresques de cette salle sont des vestiges néo-classiques qui ornaient le Palais RoyalDes décorations de vastes dimensions tapissent le long des hautes parois. Les danseuses de Francesco Hayez (1817) sont d'une qualité remarquable.La pièce est décorée de meubles de la même époque: à noter les deux tables marquetées en marbre sous lesquelles sont disposées deux corbeilles de fruits, oeuvres de jeunesse de Antonio Canova.Dans les vitrines se trouvent d'autres oeuvres de Canova : les ébauches en argile et en cire entre lesquelles est à noter le célèbre groupe: Amour et Psyché.

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SALLE N°5 SALLE A MANGER
La salle à manger du Palais Royal a conservé toute son originalité décorative néo-classique.Sur le plafond est à signaler la fresque de Gian Battista Canal représentant l' Olympe.Aux murs, la décoration est inspirée des mois de l'année et des signes du Zodiaque; les petits médaillons dépeignent des rues de Venise et de Milan (capitales du Royaume Lombardo-Veneto) de Giovanni Borsato. Entre les fenêtres est placé le moulage en plâtre de la Venere Italica, Vénus symbole de la beauté italienne par Antonio Canova, oeuvre de l'auteur lui-même.Au centre de cette salle une table ronde du XIXe siècle, aux scènes mythologiques en biscuits de Sèvres, repose sur trois pieds en bronze en forme de Sphinx ailés.Sur des chevalets à voir deux tableaux de Antonio Canova, l'un représentant le portrait de Amedeo Svayer (antiquaire vénitien) et l'autre Amour et Psyché.

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SALLE N° 6 LE DOGE
Cette salle et la suivante sont consacrées au Doge, le Magistrat suprême et incarnation de la Sérénissime. A signaler, aux murs, sur des bancs à dossier en noyer du XVIIe siècle, des tableaux rappelant d'anciennes légendes et des fêtes suggestives se déroulant à Venise.La fête pour le couronnement de la dogaresse Morosina Morosini Grimani et Le débarquement à Venise de Catherine Cornaro (ex-reine de Chypre ), se font face.Entre les fenêtres un des plus vieux mythes sur la fondation de Venise, La légende du pêcheur, est représenté; il s' agit de la restitution au Doge de l' anneau obtenu par l' évangéliste St-Marc pendant une tempête en mer.Comme pendant, entre les fenêtres, à observer les deux portes d' orgue rappelant La vie du Doge Pietro Orseolo, qui décida d' abandonner sa charge pour se retirer dans un monastère dans les Pyrénées.Dans les vitrines, des objets liés à la vie du Doge, comme le rarissime Corno Dogale, bonnet de cérémonie des Doges, sont exposés.Dans une vitrine entre les deux fenêtres, la rarissime Veste da Corrucio; c'est-à-dire vêtement de deuil, que le Doge endossait pendant la célébration du vendredi Saint (la couleur rouge rappelle le sang du Christ), est à admirer.

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SALLE N°7 LE DOGE
Les tableaux accrochés aux murs rappellent quelques processions de Doges, de goût impérial-byzantin. La Procession du Cortège du Doge sur la Place St-Marc est alimentée d'une très belle xilographie de Matteo Pagan (copie à presser d'une incision sur bois) et de la toile au centre faite par Cesare Vecellio, cousin du Titien.A gauche à observer un cadre: Le Doge en visite à St-Zaccaria et un autre: La procession pour la fête du Rédempteur qui était célébrée chaque année pour commémorer la fin de l'épidémie de peste de 1576.Dans les vitrines de droite sont exposés des objets et des documents concernant l'élection du Doge: les Manine, petites mains, en bois doré utilisées pour compter les votes, les très significatives Promissioni dogali, c'est-à-dire les sermons du Doge, à l'occasion de sa proclamation.Dans la vitrine de gauche, sont exposées des Commissioni dogali, c' est-à-dire les prescriptions que le Doge donnait à ses ambassadeurs et à ses fonctionnaires.

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SALLE N° 8 BIBLIOTHEQUE DES TEATINI
Dans cette salle sont disposées des bibliothèques en noyer massif provenant du couvent des Teatini à Venise, dédié à Nicolò da Tolentino. Elles représentent un magnifique exemple d'ameublement du XVIIe siècle. A l'intérieur, des manuscrits rares et des volumes parus entre le début du XVIe siècle et du XVIIIe siècle sont pieusement conservés.Dans les vitrines, au centre de la salle, sont à noter des exemples de reliures en argent sculpté et en cuir doré.Un imposant lustre aux couleurs pastel du XVIIIe siècle réalisé par la verrerie de Murano de Giuseppe Briati illumine toute la salle, lui conférant une note de raffinement et de gaieté.

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SALLE N° 9 -10 SALLES DES COSTUMES
Les matériax exposés dans ces deux salles permettent une vision suggestive des aspects et des moments représentatifs et pittoresques de la vie officielle à Venise des XVIIe et XVIIIe siècles.A noter l'exceptionnelle collection de costumes honorifiques qui se réfèrent à la Haute Magistrature de la République: les 9 trésoriers du Grand Conseil élus à vie, les Procuratori di San Marco, à l'étole en velours découpée sur l'épaule et les sénateurs à la tunique rouge et ample, alors que la toge noire appartenait aux nobles sans aucune charge officielle.Les grands portraits aux murs représentent la célèbre famille Morosini et plus précisément le Doge Francesco dont, dans la salle n°22, un portrait à cheval est à noter.Dans la salle n°10, à signaler encore le double portrait du Doge Antonio Priuli et de son homonyme, procuratore, ainsi que le portrait du sénateur Angelo Memmo.

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SALLE N°11 NUMISMATIQUE
A l'intérieur de ce musée encore de nombreuses pièces de monnaies anciennes grecques et romaines, mais surtout vénitiennes sont exposées, dès origines à la chute de la République de Venise en 1797. A signaler la collection des Oselle, oeuvres des artisans de Venise et de l'île de Murano, médailles d'or et d'argent, ayant la même valeur que la monnaie. Elles étaient frappées à la main et données par le Doge aux nobles en souvenir de l'ancien don des canards sauvages, oiseaux de marécage.Sur le plancher se trouve un coffre en métal du XVIIIe siècle. Aux murs deux drapeaux sont exposés: un étendard du XVIIe siècle de galeazza, navire de guerre datant du XVe siècle en soie rouge et or aux armoiries du Doge Domenico Contarini et un drapeau à queue d'aronde à l'effigie de Sainte-Catherine.

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SALLE N° 12 BUCENTAURE
Le Bucentaure est un légendaire navire de cérémonie sur lequel le Doge et la Serenissima Signoria, à savoir les chefs des Quarante, de la Quarantia, et les six conseilleurs du Doge, un pour chacun des six quartiers, sestieri, qui composaient et qui composent encore la ville, se rendaient chaque année, le jour de l'Ascension, au port du Lido pour célébrer les épousailles entre le Doge et la mer: le Doge jetait un anneau d'or dans la mer, symbole de l'union parfaite entre la ville et la mer.De ce navire de cérémonie, plusieurs exemplaires furent construits, le dernier en 1728.Il mesurait 35 mètres de long et 7 mètres de large et il se déplaçait grâce à 168 rameurs. Le Bucentaure n'était utilisé que lorsqu'il faisait beau, vu la disproportion existant entre la petite partie de la coque immergée et les deux étages supérieurs.Le Bucentaure soustrait de ses éléments décoratifs, fut aussi armé de quelques canons pour défendre la lagune en 1797; et il fut aussi transformé en prison flottante. Il fut démoli définitivament en 1824. Dans la vitrine est exposée sa maquette. A noter en outre le grand feu de poupe et sur la parois est suspendu le drapeau en soie rouge à cinq pointes, lui aussi appartenant au Bucentaure.

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SALLE N°13 L'ARSENAL
La salle est consacrée à l'Arsenal, c'est-à-dire au très vaste complexe des chantiers et des bassins gérés par l' Etat, pour la construction et le maintien de la flotte de guerre et d'une grande partie de la flotte de commerce.Sur le mur de droite se trouve un plan fort rare de l'Arsenal (une aquerelle), lequel était un site protégé par le sècret militaire. Sur le mur de gauche, les tableaux représentant L'art des Marangoni, c'est-à-dire des artisans qui construisaient les bateaux et L'art des Calafati, des artisans qui assemblaient, vernissaient l'ensemble des bateaux.Les armoiries de ces deux confréries sont bien visibles.

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SALLE N°14 VENISE ET LA MER
Cette salle tire son nom de l'imposant Lion de St. Marc en bois, provenant de la basilique qui rappelle la vocation maritime de Venise qui doit sa propre célébrité et sa richesse à la mer, à travers l'établissement de comptoirs.A droite se trouve le cadre de la Bataille de Chioggia, une nouvelle évocation du XVIIIe siècle de la dure lotte entre Venise et Gênes pour la suprématie navale sur l'Adriatique durant le XIVe siècle. Sur le mur de gauche, se trouvent deux autres toiles avec déploiements des flottes vénitiennes et turques et également deux autres tableaux représentent l'affrontement naval au large des îles Curzolari, évoquant de nouveau la victorieuse guerre contre les Turcs qui a eu lieu dans les eaux de Lépante en 1571.Dans les vitrines, au centre, à noter des modèles de galères, des bateaux qui constituaient à partir du XVI e siècle, la force de la flotte militaire vénitienne et deux globes l'un de la terre et l'autre de la voûte céleste, datant de la fin du XVIe siècle.

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SALLE N°15 SALLE D'ARMES
Dans cette salle quelques modèles d'armes et d'armatures datant du XVIe siècle et du XVIIe siècle sont exposés. A noter parmi les armures, celle pour les soldats à la cuirasse ciselée et celle à la mode de Maximilien 1er de Habsbourg (1493-1519).Dans les vitrines quelques armes tranchantes d'une facture de grande valeur sont à noter.A signaler, d'autre part, une clef en fer du XVIe siècle cachant un mécanisme pour lancer des dards, ancienne arme de jet.

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SALLE N° 16: ARMES A FEU
Dans cette salle, une curiosité: à admirer des armes à feu provenant de toute l'Europe. La longeur des canons de certains fusils, la crosse en ivoire incrustée de représentation d'animaux sauvages, comme des lions et des cerfs, sont particulièrement remarquables.A noter également, une arme à feu à douze ouvertures, d'où sort le feu, appelé orgue datant du XVIIe siècle.

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SALLES N° 17-18: ARMURERIE MOROSINI
Dans cette salle, sont exposés des objets à la mémorie des exploits des actions extraordinaires sur la mer du Capitaine Francesco Morosini, le Péloponnésien (Doge de 1688 à 1694).Au centre de la salle est placé le très rare triple feu de la galère remontant au XVIIe siècle, qui se trouvait sur le navire de Francesco Morosini durant sa dernière expédition contre les Turcs.Aux murs sont déployés quelques drapeaux turcs, provenant des butins de guerre de la flotte vénitienne. A droite, sont à remarquer quelques petits canons de mer et de terre et, sur les murs sont accrochés sept tableaux, de Antonio Piazza, représentant différents moments de la carrière de Francesco Morosini. Dans la salle n° 18, dans la vitrine de droite, des armes blanches orientales et un modèle de casque turc sont exposés; le Kriss de Malabar au manche en ivoire est particulièrement précieux.Dans la vitrine de gauche l' Epée et l' Armet à la vénitienne, petit casque fermé, qui ornaient les armoiries de Francesco Morosini sont à signaler.Dans la vitrine des armes à feu italiennes et françaises, des armures, au centre, sont à noter.

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SALLES N°19, N°20, N°21, N°22: PETITES SALLES MOROSINI
Les salles n°19, n°20, n°21, n°22 en enfilade prolongent l'exposition d'armes à feu et tranchantes, collection personnelle toujours du Doge Francesco Morosini. Du point de vue de la décoration, l'extrême finesse de l'épée rappelant le calendrier gravé sur la lame et du très singulier Livre de prière qui renferme un petit pistolet, est à remarquer.

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SALLES N°45-46 PETITS BRONZES
Les petits bronzes exposés dans les vitrines de ces salles se réfèrent à la période allant de la fin du XVe siècle au début du XVIIIe siècle. Ce sont les oeuvres des plus importants sculpteurs de la Rennaissance à Venise. A signaler: le David de Bartolomeo Bellamo, le Satyre à la musette et la Lampe à huile en forme de satyre de Andrea Briosco.L' Apollon, le Jupiter foudroyant, Bacchus enfant de Jacopo Sansovino sont des exemples suggestifs du style Rennaissance à son apogée. Et encore la très célèbre porte-cochère représentant Neptune et les chevaux marins de Alessandro Vittoria; Mars et la Paix de Tiziano Aspetti et la Salière en forme de Neptune et Vénus au dauphin de Girolamo Campagna y sont exposés. Remarquables aussi des statuettes d'anges avec des instruments de la passion provenant de l'église San Lorenzo.

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SALLES N°48-49-50 : ARTS ET METIERS
Ces salles sont consacrées aux arts et métiers à Venise. Aux murs à noter des tableaux du XVIe et XVIIe siècles représentant les activités des confréries des métiers, à savoir les associations des artisans et des commerçants, fondées au Moyen-Age et qui ont survécu jusqu' à la chute de la Sérénissime (1797). Elles étaient contrôlées par l'Etat par le biais de deux magistratures: Ancienne Justice et Nouvelle Justice, Giustizia Vecchia e Giustizia Nuova.Parmi les objets exposés, à signaler des chaussures très intéressantes de l'époque. Elles ont des talonnettes en bois travaillé qui évitaient aux femmes de tacher leurs vêtements car les rues étaient en terre battue. Successivement, les talonnettes furent interdites excepté pour les prostituées de ce fait immédiatement identifiables.Les soies et les velours exposés témoignent des commerces florissants entre Venise et l'Orient. Mais aussi d'autres objets curieux comme le porte-perruques en bois décoré à la main et des petits peignes en tortue. Dans la salle suivante à signaler enfin les très remarquables panneaux sur cuir appelés Cuori d'oro, qui étaient des éléments de décoration.

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SALLES N° 52-53 JEUX ET PASSE-TEMPS DE SOCIETE
Les vénitiens ont toujours aimé les jeux de hasard, qu'ils pratiquaient dans les Ridotti, véritables maisons de jeux, lieux de rencontre de l' aristocratie vénitienne où, pour garder leur anonymat, ils étaient toujours masqués tout comme pour se protéger des regards indiscrets des créanciers, qui ne leur laissaient jamais de répit...A cause du décret du Grand Conseil, Maggior Consiglio, qui a imposé la fermeture de ces établissements, les joueurs se retrouvaient dans les auberges et dans les cafés, botteghe da caffè.Dans cette salle sont exposés quelques jeux, aussi bien des jeux populaires que des jeux d'élite de l'aristocratie des Ridotti comme les jeux de cartes et de dés, le Gioco dei biribissi, qui deviendra plus tard la Roulette, le Sbaraglino aujourd'hui connu sous le nom de Backgammon, le Gioco reale, la tombola, le jeu de tirage le plus répandu.Dans cette autre salle à voir aussi les jeux de patience, comme les puzzles, le Yoyo et le Kaleidoscope.Les autres jeux de société étaient pratiqués à l'air libre, comme les épreuves d'équilibre et d'agilité appelés Forces d'Hercule, Forze d'Ercole, de hautes pyramides d'hommes qui montaient sur une table laquelle étaient déjà placée sur des bancs ou des bateaux, embarcations à coque plate, si ces jeux étaient pratiqués sur eau.

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SALLE DE BAL
Cette vaste salle est un exemple raffiné de style Empire, décorée sur ses côtés de colonnes de Corynthe qui soutiennent la balustrade d'où l'orchestre entonnait les mélodies. Le plafond, mis en valeur par les chapiteaux dorés des colonnes, est orné d'une fresque représentant la Paix entourée de la Vertu et de Génies de l'Olympe. Le décor est enrichi grâce à des sculptures et des bas-reliefs, oeuvres de Antonio Canova.Parmi les sculptures, sont à remarquer: le célèbre groupe de Dédale et d'Icare, une des premières oeuvres de Antonio Canova où l'esprit du monde classique est déjà présent dans ses recherches.Les statues d'Orphée et d'Eurydice avec encore des influences de l'art baroque et l'ébauche en plâtre de Paride, pointillés par une série de clous, utilisés pour reporter les mesures exactes de l'oeuvre sur l'original en marbre.Le long de hautes parois à ne pas manquer d'admirer les bas-reliefs en plâtre représentant des scènes allégoriques ou tirés d'Homère. Ces oeuvres témoignent des diverses tentatives et des études sans répit de Antonio Canova.

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